En mai sauf que cette année, entre les ponts successifs et les grèves de nos « chers Camarades », il devient vraiment impossible de choisir une date qui permette au maximum de participer à la découverte du millésime 2017.
Alors pour satisfaire le plus grand nombre d’entre vous, nous serons ouvert en Mai du lundi au vendredi jusqu’à 20 heures et les samedis jusqu’à 22 heures sonnantes !

La dégustation, toujours accompagnée d’une assiette de charcuterie et de fromage, sera peut être un peu moins festive qu’à l’accoutumée mais sûrement plus intimiste, plus personnalisée pour répondre ainsi aux attentes de chacun.

Nous ne déblatérerons pas trop sur ces « bios intégristes » ou autres « marchands de tapis » mais essaierons plutôt de rechercher la spécificité de nos différents terroirs.

Mais voyez, lisez, savourez surtout le programme :

• Tradition rosé 2017.....2500 bouteilles
• Partouse rosé 2017.....2000 bouteilles
• Costes blanc 2017.....6000 bouteilles
• Tradition rouge 2017.....45000 bouteilles
• Mal Aimés 2017.....4500 bouteilles
• Touriga Nacional......2500 bouteilles
• Entre la vigne et la mer 2017.....6000 bouteilles
• Vieilles Vignes 2017.....8000 bouteilles
• Les Aspres 2016......3500 bouteilles
• Les Rocs 2017 (nouveauté).....3800 bouteilles
• Le Clos 2017 (en élevage).....2500 bouteilles
• Costes rouge 2017 (en élevage).....4500 bouteilles

Je reste persuadé que les Amateurs de bons vins trouveront leur bonheur avec ce millésime 2017... un seul regret, le nombre de bouteilles n’est pas illimité, mais vu les conditions météo de l’année écoulée, on le savait déjà.
Pour finir je vous conseillerai de réserver, surtout si vous débarquez en bande organisée, nous aurons ainsi l’occasion de passer un peu plus de temps ensemble, de visiter la cave, le chai à barriques et vous pourrez même casser la croûte à condition de l’apporter, cela va de soi...

A bientôt Pierre CROS
Vigneron militant depuis le siècle dernier

Éric Bernardin. Sur son blog, À boire et à manger, il se présente comme un Bourguignon du côté de sa mère et précise avoir été initié par ses deux-grands pères, l’un produisant du vin en amateur, l’autre collectionnant les bouteilles... Et il aime le Nebbiolo 2012 de Pierre Cros !

« Nebbiolo 2012 de Pierre Cros : un nebbiolo cultivé dans le Minervois, vinifié tout en finesse. On y retrouve toute la fraîcheur des vins piémontais, avec une finesse qui fait plus penser à la Bourgogne. Un vin assez incroyable à un prix modeste... »

Lire tout l’article sur le blog d’Alain Fourgeot

Une fois en bouteille, les raisins issus de la seule parcelle de Nebbiolo du Minervois se présente sous forme d’un simple Vin de France. Mais dans le verre, ce cépage originaire du Piemont italien se montre tout sauf simple.

J’adore son odeur : cerise à l’alcool (sans alcool), du vieux bois, tel qu’on peut le sentir chez les antiquaires, quelques épices exotiques... L’élevage se soumet avec élégance au vin, tel un vieux Armagnac, un peu fumé et tourbé, le tout présenté avec une incroyable légèreté et facilité. Ah oui, j’allais oublier : il y a des fleurs aussi, et il y a l’envie. L’envie de boire ce vin, avec tous ses fruits, son vieux bois noble et fumé, son bouquet de fleurs... En bouche, il y a quelques tannins, subtils et tendres, et surtout une belle acidité en totale harmonie avec la douceur du vin.

Connaissant les millésime antérieures, je sais que ce vin aime bien vieillir pendant quelques années. Mais il faut pouvoir attendre...

Article publié le 19 juillet 2013, par Fabrizio Bucella

Nous sommes toujours dans le Sud, dans le Minervois, précisément à Badens. Là se trouve un viticulteur esthète, une personnalité qui réalise des vins presque à façon : des micro-cuvées en fonction de ses envies et de son talent. Une manière de démontrer que le terme terroir dans le Languedoc signifie quelque chose. Et surtout que l’on peut y produire de très très grands vins. Explorons quelques unes de ces bouteilles qui se marieraient fort bien avec la recette proposée (Brochettes de canard au pêches).[...]

Pierre Cros Les Costes 2012, vin blanc

L’appellation est minervois. Les cépages sont une collection : grenache blanc (44%), vermentino aussi appelé rolle ailleurs en France (34%), muscat petit grains (6%) piquepoul blanc (8%), grenache gris (8%). La vendange s’est faite fin août. Le vin est ensuite passé uniquement en cuve. Au nez, il dégage des senteurs d’agrumes et de mandarine. En bouche, la fraicheur et la finesse l’emportent.[...]

Les trois cuvées de la Liberté (Nebbiolo, Pinot noir et Touriga nacional)

Les trois cuvées sont intéressantes et allient un touché de bouche exceptionnel. J’ai un petit faible pour la cuvée de nebbiolo qui en bouche laisse une impression de fruit croquant et de réglisse voire d’abricot sec. Les notes grillées sont sans-doute dues au passage en barriques bourguignonnes de 228 litres pendant trois mois. Le vin est produit en nomenclature vin de France, le cépage piémontais n’étant pas vraiment repris dans les règlements de l’appellation. Il ne s’en produit que 15 hectolitres par an, environ 2000 bouteilles. Quand on vous parlait de micro-cuvée ...

Lire l’article complet sur Huffingtonpost.fr

Vigne déracinée, ou non, vigne émigrée plutôt, car vraisemblablement elle se sent bien dans sa terre d’accueil : sur les premières terrasses de l’Aude, le terroir des Aspres, sec et caillouteux, entre Montagne Noir et Montagne d’Alaric, entouré de pins parasol, de chênes truffiers, d’amandiers, voisin de vignes autochtones de Carignan, de Grenache, de Cinsault, mais également de puissantes Syrah et d’autres étrangers comme un Touriga nacional portugais et un Pinot noir bourguignon…

Sur l’étiquette ce vin revendique la liberté de choix d’être venu s’installer en France, et porte la mention « Vin de Table » comme des véritables lettres de noblesse. Dans le verre, il réussi avec bravoure le grand écart entre ses origines piémontaises et ce terroir méditerranéen, léger et profond à la fois, le corps d’une danseuse et les jambes solides d’un paysan, profondément enfouillés dans les cailloux du Minervois.

D’une couleur mauve claire, son bouquet se partage entre les cerises murs et croquants, du nougat et des notes de fumé, de châtaigne et se montre légèrement faisandé au premier approche. Sa fraîcheur est surprenante, les tanins, faibles en quantité, montrent beaucoup de finesse malgré leurs jeunesse et donnent un jolie relief à la bouche.

Un vin lié et cohérent, familier et un peu exotique à la fois, comme si il parlait un bon français, mêlé au charmant accent italien…