La Négrette, cépage emblématique de Fronton au nord de Toulouse, n’est pas la base la plus commune pour un vin rosé. Mais comme je suis toujours prêt à quitter les sentiers battus des rosés à base de Grenache, Gamay et autres Mourvèdre, et qu’en plus ce vin a été mis sous capsule par Pascal Verhaeghe du Château du Cèdre à Cahors, je me lance avec appétit et curiosité.
Couleur lumineuse sous habillage simple et efficace, le Cedrus rosé donne une impression de légèreté et de fraîcheur. Le nez montre une belle intensité sans exagération. Classique d’abord avec de fruits rouges plutôt acidulés, il révèle rapidement un côté « herbe aromatique » qui fait pensé au romarin. Droit, léger et rafraîchissant en bouche, avec des notes de citron et un soupçon de réglisse, typique de la Négrette. Je le re-déguste volontairement sur une saucisse aux herbes ou un maquereaux, agrémenté de poivron ou de fenouil grillé.