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Le verre de rouge contre la maladie d’Alzheimer

C’est l’équipe du professeur Peter M. Tessier du Rensselaer Polytechic Institut à Troy dans l’état de New York qui a trouvé la dernière vertu de la désormais célèbre molécule resvératrol. C’est une molécule que l’on trouve dans les fruits de plusieurs plantes, tel la canneberge, la mûre, ou le cacao et aussi dans le raisin ou la molécule se trouve surtout dans la pellicule.

Plus abondant dans les raisins rouges que dans les raisins blancs, le taux de resvératrol dans les raisins, et dans le vin, dépend du cépage, de l’origine géographique, de la vinification et de la présence de parasites dans le vignoble. Car la synthèse de resvératrol fait partie de l’appareillage sophistiqué de la vigne pour se protéger contre le stress environnemental et surtout l’attaque d’un pathogène tel le mildiou.

Depuis la découverte en 1993 de sa capacité d’inhiber l’oxydation du LDL dans notre corps, on associe le resvératrol au french paradox et à la protection de notre système cardio-vasculaire et la liste de ses possibles effets positifs sur notre santé ne cesse de s’accroître : elle concerne l’inflammation, l’activation plaquettaire, l’angiogenèse, le maintien de la masse osseuse, la réduction de la masse adipeuse, la neuroprotection, le vieillissement.

Resveratrol @ VinParleurPubliés au mois de mai 2010 dans le Journal of Biological Chemistry, les études du professeur Tessier ont démontrées que le resvératrol trouvé dans le vin pourrait jouer un rôle important dans le ralentissement de certaines maladies dégénératives du cerveau, dont la maladie d’Alzheimer. En effet, la molécule est capable d’identifier et de neutraliser certaines isoformes de peptides, sorte de petites protéines, qui sont considérés comme toxiques et dont l’implication dans certaines maladies du cerveau ont été démontrés. Ce qui est le plus surprenant dans les résultats des recherches, est la capacité du resvératrol de clairement différentier des formes toxiques des formes non toxiques.

En attendant que d’autres travaux de recherche déterminent si la consommation régulière de vin peut véritablement diminuer le risque de souffrir de la maladie d’Alzheimer, vous trouverez ici peut-être déjà une bonne raison de plus pour ne pas oublier votre bon verre de vin avec votre repas…


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