Le C. sauvignon et le C. franc sont unis dans ce vin quasi noir.
Déjà au nez je retrouve les arômes qui me font aimer ces cépages : du cuir, du cassis et du sureau, puis quelque chose de discrètement herbeux. On pourrait l’appeler poivron vert, mais je trouve que l’odeur est plus distingué, rappelant plutôt la douceur piquante du piment.
La douceur se trouve aussi en bouche, portée par une acidité élégante. Léger, fluide, plein de jeunesse, puis une poignée de tanins fins et du fumé en finale.
J’aime ces vins sombres et enfumés, en automne, en hiver, le soir, face à la cheminée, quand dehors l’humidité monte avec ses odeurs des bois et des champs.