Rendre hommage aux rencontres du troisième type avec des vignerons (quasi) extraterrestres, « ceux qui ont fait du monde du vin, votre passion indestructible » ! C’est le thème proposé ce mois-ci par Patrick Böttcher, président des Vendredis du Vin en juin. Pas une mince affaire…
Mais avant de vous présenter mon « vigneron ovni », je dois confesser que c’était d’abord le vin seul, avec comme complice la beauté des paysages viticoles, qui m’a débauché de la biologie végétale pour me transformer en aficionado vinicole. Certes, j’ai grandi autour de tablés gourmandes familiales et j’ai servi du vin dans un restaurant pendant mes années d’études… Mais j’ai SURTOUT travaillé pendant un an à l’INRA de Bretenières, à côté de Dijon, avec une vue imprenable sur la Côte de Nuits. Je pense que c’est ça qui m’a achevé. Impossible par la suite d’échapper à mon destin vinicole, à mon périple vinicole à travers l’Allemagne, l’Australie et le Languedoc, inimaginable de faire autre chose que du vin.
C’est dans ce cadre que j’ai rencontré en 2001 Pierre Cros, vigneron militant à Badens dans le Minervois : amoureux de vieux cépages, sauveur de vieilles parcelles, vigneron libre qui n’a pas peur de la guerre administrative pour planter des ceps de Nebbiolo et autres Touriga Nacional parce que… il aime les vins que l’on fait avec. Tout simplement.
Je vous propose de le rencontrer dans ce court entretien sur les GRANDS VINS, réalisé en 2013. Mais attention les oreilles, ça roule les RRRRR…. !